La course aux places pour la Coupe du Monde 2026 bat son plein et elle change la donne du football international. Je vous propose un état des lieux clair et concis : qui est déjà assuré de participer, comment se répartissent les tickets par confédération, et où en sont les éliminatoires sur chaque continent à huit mois du coup d’envoi.
Synthèse :
Je vous donne les repères à retenir pour suivre les qualifications sans vous perdre : format à 48 équipes, 28 nations déjà qualifiées et les dates qui vont trancher.
- Chiffres clés : 48 équipes au Mondial, 6 confédérations, 28 qualifiées à huit mois du coup d’envoi (dont États-Unis, Canada, Mexique).
- Répartition des billets : UEFA 16; CAF 9–10; AFC 8–9; CONCACAF 6–8; CONMEBOL 6–7; OFC 1–2 (selon barrages intercontinentaux).
- Formats par zone : UEFA (12 groupes, vainqueurs directs + barrages en mars 2026); CAF (9 groupes de 6, premiers qualifiés + tournoi des meilleures deuxièmes); CONMEBOL (ligue à 10, 6 directs + 7e en barrage); OFC (1 place directe, finaliste en barrage possible); CONCACAF (3 hôtes qualifiés, reste via tours/barrages).
- Échéances : fin de la phase de groupes UEFA en novembre 2025; barrages européens en mars 2026; phase finale du 11 juin au 19 juillet 2026.
- À surveiller : impact des barrages intercontinentaux sur la répartition définitive et effets des décisions disciplinaires (ex. retrait de points en CONMEBOL) sur la hiérarchie.
Contexte de la Coupe du Monde 2026
La prochaine édition du Mondial sera organisée conjointement par les États-Unis, le Canada et le Mexique, une première sur le continent nord-américain pour un tournoi à trois pays hôtes. Cette formule implique une logistique inédite et une carte des stades étendue sur de longues distances.
Autre changement majeur : le tournoi accueillera 48 équipes pour la première fois, contre 32 auparavant. Cette extension modifie profondément les éliminatoires et l’équilibre entre confédérations.
Format élargi de la compétition
Le passage à 48 équipes s’accompagne d’une nouvelle répartition des places entre les six confédérations. Le nombre de billets par zone reste variable pour certaines confédérations selon les barrages intercontinentaux.
Voici la distribution prévue des places pour la phase finale, telle que portée par les instances et relayée par les médias spécialisés :
Répartition des places par confédération :
| Confédération | Places attribuées (plage) |
|---|---|
| UEFA (Europe) | 16 |
| CAF (Afrique) | 9 ou 10 |
| AFC (Asie) | 8 ou 9 |
| CONCACAF (Amérique du Nord/Centrale/Caraïbes) | 6 à 8 |
| CONMEBOL (Amérique du Sud) | 6 ou 7 |
| OFC (Océanie) | 1 ou 2 |
Équipes déjà qualifiées
À huit mois de l’ouverture du tournoi, les médias et la FIFA recensent 28 nations déjà qualifiées pour la phase finale. Trois d’entre elles bénéficient d’une place automatique en tant que pays hôtes : les États-Unis, le Canada et le Mexique.
Voici la liste des 28 pays qualifiés, telle que compilée par les organes de presse spécialisés en octobre 2025 :
- États-Unis
- Canada
- Mexique
- Brésil
- Argentine
- Allemagne
- Espagne
- Angleterre
- Portugal
- Pays-Bas
- Belgique
- Suisse
- Croatie
- Danemark
- Pologne
- Suède
- Serbie
- Écosse
- Pays de Galles
- Uruguay
- Colombie
- Équateur
- Chili
- Pérou
- Costa Rica
- Panama
- Japon
- Australie
Ces noms proviennent des bilans publiés par la FIFA et la presse sportive en octobre 2025. Les trois hôtes restent qualifiés d’office, ce qui modifie légèrement le comptage de places restantes par confédération.
Avancement des qualifications par zone géographique
Europe (UEFA)
Les éliminatoires européens se déroulent en phase de groupes, avec 12 groupes composés de 4 ou 5 équipes. Les vainqueurs de chaque groupe obtiennent une qualification directe pour la phase finale.
Au-delà des premiers de groupe, les places supplémentaires se joueront lors de barrages programmés en mars 2026. Y participeront les deuxièmes de groupe ainsi que les meilleurs vainqueurs issus de la Ligue des Nations, ce qui introduit une variable supplémentaire dans la course aux tickets.
Sur le plan sportif, plusieurs nations majeures ont pris une avance confortable dans leurs poules. La France, par exemple, apparaît comme invaincue à ce stade des éliminatoires mais n’a pas encore validé formellement son billet, faute de clôture définitive des groupes.
Les technologies qui transforment le sport moderne influencent aussi la préparation des équipes et la manière dont sont analysées les performances en éliminatoires : technologies qui transforment le sport moderne.
Ce système favorise la compétition intense jusqu’à novembre 2025, date de la fin de la phase de groupes en Europe, où chaque point peut bouleverser l’ordre des qualifiés directs et des barragistes.
Afrique (CAF)
La CAF a opté pour une formule très ouverte : 9 groupes de 6 équipes, ce qui aligne une grande part des nations africaines sur un calendrier long et équilibré. Les premiers de chaque groupe se qualifient directement pour la phase finale.
Pour les meilleures deuxièmes, un tournoi de barrages est prévu afin de départager les prétendants à une place supplémentaire, voire une chance vers les barrages intercontinentaux selon le nombre de billets attribués à l’Afrique.

Sportivement, la compétition est serrée : plusieurs pays africains sont au contact, et la saison internationale 2025-2026 s’annonce déterminante. Les confrontations interzones et la profondeur des effectifs nationaux seront déterminantes dans la phase finale des éliminatoires.
Les enjeux sont aussi nationaux : pour beaucoup d’équipes africaines, la qualification représente non seulement une opportunité sportive, mais une vitrine continentale et une source de fierté publique, ce qui alimente la tension des rencontres.
Amérique du Nord (CONCACAF)
Les trois hôtes — États-Unis, Canada et Mexique — sont qualifiés automatiquement, ce qui laisse un nombre réduit de places à attribuer aux autres nations de la zone. La CONCACAF organise plusieurs tours et poules pour départager ses candidats restants.
Les nations de la région continuent d’affronter des calendriers serrés avec des matches de qualification et des tournois régionaux. Les places restantes se jouent via des phases de groupes et des barrages qui privilégient la régularité et la capacité à gérer la pression des rencontres à enjeux.
Pour les équipes non hôtes, la route vers le Mondial implique souvent des déplacements exigeants et des duels serrés dans des stades à forte intensité. Les résultats à court terme peuvent modifier rapidement les favoris au sein de la zone.
Enfin, la place des Nations unies du football nord-américain dans l’organisation du tournoi implique aussi une attention médiatique renforcée et des attentes élevées en matière d’accueil et d’impact événementiel. L’impact économique et touristique de l’accueil du Mondial est un enjeu central pour les pays hôtes.
Amérique du Sud (CONMEBOL)
La CONMEBOL conserve son format traditionnel : un championnat à dix équipes où chaque nation rencontre les autres en matches aller-retour. Les six premiers du classement se qualifient directement, le septième disputant un barrage intercontinental.
Un élément notable dans cette zone est la sanction qui a touché l’Équateur, avec un retrait de points appliqué par les instances, ce qui a modifié la hiérarchie au classement et la lutte pour les places qualificatives. De telles décisions disciplinaires ont des répercussions directes sur la course au Mondial.
Sur le terrain, la densité sportive est élevée : la compétition sud-américaine reste l’une des plus homogènes, et chaque journée de qualification peut bousculer la table des nations en lice.
Parce que le championnat est long et que les oppositions sont régulières, la gestion des blessures, des calendriers de clubs et de la forme physique des joueurs est un facteur déterminant pour la suite des éliminatoires.
Océanie (OFC)
Pour la première fois, l’Océanie bénéficie d’une véritable place directe pour la phase finale, une avancée majeure pour les nations insulaires. Le format combine des phases de groupes puis des tours à élimination directe pour désigner le vainqueur.
Le système prévoit que le vainqueur de la compétition océanienne se qualifie directement pour le Mondial, tandis que le finaliste pourra disputer un barrage intercontinental selon la configuration des places.
Cette évolution place l’Océanie dans une nouvelle dynamique : les fédérations nationales multiplient les investissements pour tirer parti de cette fenêtre historique vers la scène mondiale.
Sportivement, cela devrait renforcer la visibilité des équipes du Pacifique et ouvrir des opportunités de développement pour des nations qui, jusque-là, devaient franchir plusieurs étapes pour espérer une participation.
Prochaines étapes et échéances
Le calendrier reste serré : la phase de groupes en Europe se clôtura en novembre 2025, avec des barrages programmés en mars 2026. Ces barrages décideront des derniers billets européens et de plusieurs places intercontinentales.
La phase finale de la Coupe du Monde débutera le 11 juin 2026 et s’achèvera le 19 juillet 2026. D’ici là, les équipes auront peu de marge d’erreur pour sécuriser leur billet, affiner leurs effectifs et préparer la compétition sur le plan tactique et logistique.
En bref, la course aux qualifications pour 2026 combine nouvelles règles, redistribution des places et enjeux locaux forts : suivez les prochaines journées, elles auront un impact direct sur la liste finale des 48 nations.
